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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 22:48
Jeudi, 24 Novembre 2011 par Jean Luc Mélenchon

jlm

 

L'INSEE confirme aujourd'hui que la politique du Président des riches porte ses fruits : une petite minorité voit son patrimoine prospérer sur le dos du peuple. Grâce à ses cadeaux fiscaux, la droite a protégé de la crise une poignée d'oligarques : les 1% les plus fortunés ont ainsi vu leur patrimoine croître de 47% en 7 ans.


En proposant de continuer dans cette voie dans son projet pour 2012, l'UMP s'affirme plus que jamais comme l'Union pour une Minorité de Privilégiés. Le Front de Gauche propose au contraire de changer radicalement le partage des richesses.


Le revenu maximum au niveau de 20 fois le revenu médian permettrait notamment d'enrayer cette accumulation indigne de patrimoine. La révolution fiscale sera partie intégrante de la révolution citoyenne que j'appelle avec le Front de Gauche !

 

http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/illustrations/lhumain_dabord.jpg

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 22:11

 

 

Lundi 21 novembre, le Parti de Gauche a inauguré son nouveau rendez-vous hebdomadaire : "Les petits-déjeuners presse". Il s'agira chaque semaine de revenir sur l'actualité de la campagne en cours. Retrouvez la vidéo réalisée par la Télé de Gauche :


Cette semaine, Martine Billard est revenue sur l'accord entre Europe-Ecologie et le Parti Socialiste, sur les élections en Espagne, les politiques d'austérités mises en place par le gouvernement français et sur les luttes sociales en cours.


Alexis Corbière a lui abordé la présentation du programme du Front National, l'offre de débat public à gauche ainsi que le discours de François Hollande devant les jeunes socialistes.

 

Rendez-vous la semaine prochaine.

 

 



 

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 23:05

monti_mario_bandeau


Et deux de plus. Après l’irlandais, vite oublié, avant peut-être l’espagnol à l’issue de ce dimanche électoral, les premiers ministres grecs et italiens ont du faire leur valise. Cela ressemblerait presque à un « qu’ils s’en aillent tous » européen. Sauf que faute de révolution citoyenne capable d’arrêter leur offensive, ce sont les spéculateurs privés qui font tomber les gouvernements pour mieux rester, eux, bien en place.


Il faut étudier sérieusement le déroulement de ces coups d’état financiers. Car la France est déjà sur la liste des comploteurs. Notre dette publique est harcelée en ce moment même par les éléments les plus hardis et voraces de la bande. Comme ceux-ci ne sont pas inquiétés, voire sont accueillis par certains illuminés néolibéraux comme un châtiment mérité, le gros de la troupe suivra le moment venu, une fois sûre de son affaire.


Repérons donc quelques ingrédients d’un coup d’état financier réussi. Bof, « les marchés » font tomber des dirigeants déjà bien usés, relativisent de nombreux commentateurs. Mais quel gouvernement en Europe ne l’est pas ? Sarkozy n’était-il pas encore récemment considéré comme le président de la République le plus impopulaire de la Cinquième ? Tous sont usés parce que tous mettent en œuvre les mêmes politiques qui tout ensemble échouent et exaspèrent.

Ces dirigeants dociles vis-à-vis de la finance s’isolent sans cesse de leur peuple en appliquant les plans d’austérité imbéciles. Ils tiennent tant qu’ils peuvent, contre la rue, contre les élections intermédiaires, contre leurs propres troupes. Sans jamais manquer du soutien des « marchés » enthousiastes devant tout ce courage qu’il y aurait à martyriser son propre peuple.

Puis quand le pays n’en peut plus, parce qu’ils risquent de tout perdre, leurs maîtres les jettent dehors pour des garde-chiourmes plus neufs ou plus énergiques. La première condition n’est donc pas de trouver un chef usé, c’est de frapper un chef docile qui ne peut plus résister à ceux qu’il a servi. A l’inverse, la finance épargne les têtes dures : on notera que les rares chefs d’Etat et de gouvernement qui lui ont résisté sont souvent toujours en place…


Autre clé d’un coup d’état réussi, il faut des gens dans la place, pour appeler sur leur pays la colère des marchés ou légitimer leur coup de force. En France c’est Raffarin qui dit que les hommes politiques doivent affronter le verdict des agences de notation autant que celui des électeurs.

Le putsch est justifié d’avance ! Plus tordu, cet article du Monde considère que les Bourses ont été plus efficaces pour faire partir Berlusconi que des millions de manifestants, électeurs, intellectuels, artistes engagés contre lui. Si la toute-puissance brutale et sans âme de la finance fait peur à beaucoup, elle en fascine aussi.

Enfin, pour habiller le putsch rien ne vaut le recours aux « techniciens ». Ces personnages ont en fait des convictions politiques. Mario Monti, ancien commissaire européen, en est une illustration saisissante. Mais la violence de leur foi néolibérale les a souvent rendus impropres au suffrage universel. Leurs carrières sont passées par Goldman Sachs et non le Parlement. Avec une bonne dose d’antiparlementarisme, voilà l’appartenance au cénacle de la finance mondialisée devenue gage de rupture avec la classe politique qui en était le fondé de pouvoir.

 

Mais comme disait Machiavel, la première forteresse des tyrans reste l’inertie des peuples. Ce n’est pas pour rien la conclusion de notre programme l’Humain d’abord.

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 11:48

Sollicité par l'équipe de la Revue du Projet, éditée par le Parti Communiste Français, notre rdp8_0-pdf-image.jpgcamarade François Delapierre a livré une analyse critique du programme du Parti socialiste.

 

 Les militants de ce parti se prononcent ce soir sur le fameux "projet" qui fera l'objet d'une convention nationale ce week-end. Cette double actualité nous amène à vous faire partager l'analyse de François Delapierre.

 

 

François Delapierre

 
"L’analyse du programme du Parti socialiste pour les élections de 2012 est un exercice ingrat. On sait d’expérience que le candidat désigné du PS en fera ce qu’il voudra. Le vainqueur des primaires aurait même pu être Dominique Strauss-Kahn, qui l’eut piétiné d’autant plus aisément qu’il n’a pas participé à sa discussion.
Sa lecture requiert un décodeur doublé d’un diplôme de solférinologue. Les formulations à l’ambigüité calculée pullulent dans ces textes destinés à opérer des synthèses entre les positions contraires qui cohabitent au sein du PS comme on cache la poussière sous le tapis en se disant que personne n’ira y regarder.
Enfin, il ne faut pas compter sur le secours des médias qui, faute de temps et de mémoire, se laissent abondamment bourrer le mou par les factions socialistes concurrentes qui rivalisent pour expliquer que leur point de vue l’a emporté sur tous les autres.
Selon l’identité de celui qui l’alimente, le journaliste parlera donc d’un tournant à gauche ou d’un chef d’œuvre de modération. Car s’il a une vague idée de ce que contient le projet pour 2012, il n’a en revanche aucun souvenir des éditions antérieures.


LE COUP DE RABOT PERMANENT

 

programme-socialiste.jpgOr la comparaison avec le programme du PS 2007 montre que la conversion démocrate du PS se poursuit malgré la crise historique que traverse le capitalisme.
 
 
Les exigences sociales sont encore revues à la baisse conformément à la doctrine démocrate.
 
Le projet 2012 préconise un simple « rattrapage du SMIC que la droite a déconnecté de la hausse des prix » alors qu’en 2007 il voulait «porter le SMIC à au moins 1500 euros bruts le plus tôt possible dans la législature ».
 
Il défend une simple modulation des exonérations de cotisations en cas de recours abusif aux contrats précaires. Les entreprises pourront faire le choix de la précarité en payant un peu plus, alors que le projet socialiste pour 2007 promettait : « Pour lutter contre la précarité, nous réaffirmerons la primauté du CDI sur toute autre forme de contrat de travail. »
 
Il ne revient pas sur les réformes de la droite qui flexibilisent le temps de travail quand le projet 2007 voulait « relancer la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec création d’emplois, à tous les salariés. Si la négociation n’aboutit pas, la loi interviendra. »
 

On trouve aussi le deuxième pilier de la ligne démocrate, la confiance dans le marché.
 
Même dans le secteur essentiel de l’énergie, le projet PS 2012 ne prévoit aucune remise en cause des privatisations et libéralisations alors qu’en 2007 il promettait de «réintroduire le contrôle public à 100 % d’EDF et mettre en place un pôle public de l’énergie entre EDF et GDF – dont nous refusons la privatisation.»
 
De même, le projet 2012 propose une « banque publique d'investissement » uniquement dédiée à l’investissement industriel et sans moyens nouveaux puisqu’elle se contentera de « regrouper des outils existants» tandis que le projet 2007 envisageait un « pôle financier public » à vocation généraliste.
 

Les rares « mesures de gauche » annoncées ne changent pas la donne.
 
Le salaire maximum, présenté comme une concession au Front de Gauche, ne concernerait que les firmes dans lesquelles l’Etat a des participations, soit 7 % des salariés dans 57 des 3 millions d’entreprises du pays.
 
Et le « droit de partir à 60 ans » est un mot creux dès lors qu’est avalisé l'allongement de la durée de cotisations qui le fait rimer avec retraite amputée.


BIENVENUE CHEZ LES BISOUNOURS

 

Ce projet ne prépare aucun affrontement avec les puissances qui se coalisent pourtant actuellement contre les gouvernements sociaux-démocrates dans toute l’Europe.
 
Il ne cherche pas à combattre l’emprise des banques et de la finance internationale, n’envisage aucun affrontement avec les traités européens et semble ignorer le fait que l’oligarchie au pouvoir dans notre pays pourrait se montrer insensible aux bonnes intentions du PS.
 

Ainsi, le PS ne prévoit aucune mesure structurelle pour sortir la dette publique de sa dépendance face aux banques et aux marchés. Il prévoit plutôt d'affecter chaque année 25 des 50 milliards de ressources nouvelles à rembourser purement et simplement la dette.
 
Il n’est pas question par exemple d’autoriser l’Etat à emprunter auprès de la banque centrale ou d’obliger les banques à détenir des titres de dette publique...
 
Ce silence fragilise l'ensemble du projet du PS, car un gouvernement désarmé face aux marchés financiers serait de fait soumis à leur bon vouloir.
 

De même, le PS ne prévoit aucune remise en cause du cadre actuel de l'Union européenne.
 
Cela ôte toute crédibilité à ses propositions contraires au Traité de Lisbonne :
 
les «emprunts européens pour financer les investissements du futur (rendus impossibles par les articles 310 et 311 TFUE),
 
la «taxation des transactions financières au sein de l'Union» (contraire à l'article 63 TFUE),  (contraire aux articles 21 TUE et 206 TFUE).
Quant à l’idée de «donner vie aux coopérations renforcées, proposer les contours d'un groupe pionnier adossé à la France et à l'Allemagne, autour d'objectifs précis» et la «construction avec les pays qui le voudront, dons le cadre d'une coopération renforcée permise par les traités actuels, d'une communauté européenne des énergies», elle ignore visiblement le contenu du traité qui conditionne le lancement d’une coopération renforcée à l’accord de la Commission européenne, à l’unanimité à 27 pays au Conseil (art. 329 TFUE), à la participation d’au moins 9 Etats et le prévoit uniquement pour réaliser des objectifs de l’Union sans créer de distorsion de concurrence (art. 20 TUE).
Dès lors, le projet du PS ne cherche pas à créer dans la société un rapport de forces favorable au changement.
Il valide le cadre débilitant de la 5e  République et abandonne toute perspective de 6ème.
Il ne reprend les revendications d’aucune des grandes mobilisations de ces dernières années, sur les retraites, les sans-papiers ou les suppressions de postes dans la fonction publique…
Sa stratégie est plutôt de capter le rejet de Sarkozy jusque dans l’électorat de droite. On lit ainsi un surprenant hommage aux fondateurs de l’UDF et du RPR, Chirac et VGE : « Depuis 1958, par-delà les alternances et les époques, tous ceux qui ont exercé la magistrature suprême ont contribué au rayonnement de la France. Tous sauf l'actuel chef de l'Etat. »
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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 07:00
Bilan Sarkozy : Quatre ans de régression 
 

A l'occasion du 4ème anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy, l'Elysée a édité une brochure vantant l'action entreprise depuis le 6 mai 2007. Son titre est déjà tout un programme : « La France avance ». Elle avance effectivement, mais dans le mauvais sens. Tour d'horizon.

 

La Rupture avec la République

 

Nicolas Sarkozy a appliqué son slogan de campagne : la « rupture ». Rupture il y a eu, avec la République et ses principes.

 

Dès l'été 2007, l'égalité devant l'impôt a été mise à mal avec l'abaissement du bouclier fiscal à 50% et la quasi-suppression des droits de succession. Il y a aussi eu rupture dans l'égalité d'accès au service public avec les fermetures de tribunaux et d'hôpitaux, la libéralisation de la LaPoste.jpgcarte scolaire, les franchises médicales...

La transformation de la Poste en société anonyme restera un symbole. L'objectif recherché par l'UMP est en passe d'être atteint puisque l'Arcep, l'autorité de régulation, notait dans un communiqué du 6 mai 2011 que « la qualité du service universel postal a connu une baisse marquée en 2010 ». De même, l'explosion des prix du gaz, de l'électricité et du logement, encouragée par les lois NOME et Boutin constitue une rupture avec le droit au logement et à l'énergie.

 

Bilan Sarkozy : Quatre ans de régressionLa rupture s'est aussi appliquée à l'université. Jusqu'ici, le modèle républicain visait à répartir les équipements d'enseignement supérieur dans une logique d'aménagement du territoire. Avec la loi LRU, voté dès l'été 2007, c'est un tout autre modèle qui a été imposé : autonomie, concurrence entre universités, concentration des moyens publics sur quelques fleurons, rapprochement avec les entreprises.

 

Mais Sarkozy n'a pas seulement rompu avec l'égalité. Il a aussi rompu avec les autres principes républicains.

 

La liberté a été mise à mal par les nombreuses lois sécuritaires, la généralisation du fichage génétique, le développement de la vidéosurveillance. La fraternité a beaucoup souffert des multiples lois contre les immigrés, du débat sur l'identité nationale, de l'opposition entre salariés du privé et du public. La laïcité a été très tôt attaquée lors du discours de Latran, où N. Sarkozy vanta la supériorité du curé ou du pasteur sur l'instituteur de la République.

 

Enfin, la souveraineté populaire elle-même, fondement de la République, a été bafouée - avec l'aide du PS - dès 2007 avec l'adoption sans référendum du traité de Lisbonne dont le contenu avait pourtant été rejeté par le peuple en 2005.

 

Utiliser la crise

 

Dès le début de la crise financière, Sarkozy a révélé son état d'esprit : « La crise appelle à accélérer le rythme des réformes, en aucun cas à l'arrêter ou le ralentir » (discours de Toulon, 25/09/08). Pour lui, la crise est une opportunité pour aller plus loin dans la remise en cause des droits sociaux et accentuer la logique à l'œuvre depuis 2007.

La crise a d'abord permis au « président du pouvoir d'achat » de se dégager de ses promesses sur le pouvoir d'achat et l'emploi sur le registre du « qu'est-ce que vous attendez de moi, que je vide des caisses qui sont déjà vides ? » et du refus de toute hausse du SMIC depuis 2007 au-delà de l'obligation légale ! Elle a aussi permis au gouvernement de masquer sa responsabilité dans l'importance des déficits et dette publics. Le sauvetage du système bancaire, sans contrepartie, apparaît comme la source des difficultés alors que les mesures fiscales décidées depuis 2007 sont les premières responsables (baisse de TVA dans la restauration, suppression de la taxe professionnelle, loi TEPA).

Par ricochet, la crise justifie l'austérité salariale et les suppressions de postes dans la fonction publique (100 000 entre 2007 et 2010 et ce n'est pas fini) alors que cette politique est en place depuis 2007 avec la RGPP. La crise économique a été allégrement utilisée pour justifier le report des âges de départ en retraite. Et l'explosion du chômage devrait être bientôt le prétexte à une nouvelle offensive après celle de 2008 pour obliger les chômeurs à accepter n'importe quelle offre d'emploi !

 

Au niveau européen comme au niveau national, Sarkozy utilise la crise pour accentuer les dérives autoritaires et antisociales. Au nom de la sauvegarde de l'euro, il a largement contribué à imposer des plans d'austérité drastiques à la Grèce, à l'Irlande et au Portugal et est à l'initiative avec A. Merkel du Pacte Euro plus, véritable machine de guerre pour imposer l'austérité à perpétuité.

 

C'est aussi la crise qui est à l'origine du « Grand Emprunt » censé illustrer la « politique de relance » menée par le gouvernement et qui est en fait un puissant outil de diffusion du libéralisme (exemple éloquent à l'Université avec les « Laboratoires d'excellence » (LABEX).

 

L'Oligarchie au pouvoir

 

Après 4 ans, le roi est nu. Les objectifs réels de sa politique sont connus de tous. Si certainsrevue-a-gauche ont mis du temps à s'en apercevoir, le message était pourtant clair dès le 6 mai 2007 et les festivités du Fouquet's. Sarkozy est là pour servir les intérêts de sa classe. Il fait partie de cette oligarchie qui gouverne dans son seul intérêt : bouclier fiscal puis baisse de l'Impôt sur la fortune, suppression des droits de succession, niches fiscales et sociales en tout genre, arrangements avec la morale comme dans l'affaire Bettencourt. Les nantis amis du pouvoir peuvent dormir sur leurs deux oreilles, ce gouvernement d'affairistes veille à leurs intérêts. C'est normal, c'est aussi les siens : Christine Lagarde paye moins d'ISF grâce à une disposition qu'elle a fait votée ! La seule solution pour rester au pouvoir étant de faire diversion avec les trois « i » : identité, insécurité, immigration.

 

Villepin précurseur

 

Dominique de Villepin ne mâche pas ses mots contre N. Sarkozy et sa politique. Il nous ferait presque oublier que Sarkozy, Lagarde, Bertrand et d'autres ont été ses ministres. Surtout, il a beau jeu de réclamer un « impôt citoyen » et de critiquer le bouclier fiscal à 50% alors qu'il a instauré celui à 60%. Il est facile de critiquer le recul de l'intérêt général quand on a ouvert le capital d'EDF, GDF, privatisé les autoroutes et lancé les programmes de suppression de postes de fonctionnaires (-15 000 au budget 2007 voté en 2006 !). Enfin, réclamer une « révolution de la dignité » ne manque pas de sel quand on a proposé le CPE-CNE et sa période d'essai de 2 ans !

 

Un PS conciliant

 

Le PS affirme qu'avec lui ce sera « le changement ». Pourtant, il aura été un opposant très conciliant aux principales mesures du gouvernent Sarkozy-Fillon : abstention sur la LRU, abstention sur la révision constitutionnelle permettant l'adoption du traité de Lisbonne sans référendum, soutien au « plan d'aide » à la Grèce assortie de mesures d'austérité drastiques, refus de voter la proposition de loi du Front de Gauche préservant la primauté du parlement français sur le vote du budget face à la commission européenne, accord sur l'allongement de la durée de cotisations pour obtenir une retraite à taux plein...

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 08:27

 

Ce qui s’est passé dans la suite de l’hôtel new-yorkais où résidait Strauss-Kahn relève non de la politique mais de la justice. Car c’est d’une accusation de crime qu’il s’agit. Avec, si celui-ci est établi, un coupable mais aussi une victime.

Il faut hélas le rappeler puisque les premières réactions à cette nouvelle n’ont fait aucun cas de la femme de chambre.

Nous devons donc résister sans faiblesse aux incitations médiatiques déchaînées, ne parler que de ce qui nous concerne et pour commencer, de ce que nous savons. Hélas pour les amateurs de scandales, que l’on cherchera vainement au microscope parmi les lecteurs assidus de A Gauche, nous ne savons rien d’éventuels faits criminels, et dans l’hypothèse contraire c’est à la justice que nous les destinerions.


 

Ce que nous savons en revanche c’est que les commentateurs qui nous pressent de nous exprimer sans tarder sur les conséquences de « l’affaire DSK » sur la vie politique française se méprennent sur l’ampleur de celles-ci.

Les primaires du PS en seraient bouleversées, soulignent-t-ils. Bien observé ! Mais un peu court. Quelle que soit l’issue judiciaire, l’onde de choc ira bien au-delà de ce dérisoire château de cartes. Le régime agonise de toutes parts. Les héros d’hier riment désormais aux yeux du grand nombre avec salauds… ou complot. Quelle que soit la version choisie, l’échelle des mérites officiels est à terre.

http://referentiel.nouvelobs.com/file/1782604.jpgLa trame des représentations dominantes est retournée. Rien ne le dit mieux que cette Une du Nouvel Observateur qui crie « ils ont tout » et choisit d’illustrer ce numéro contre l’oligarchie (sic) par une Rolls-Royce avec Marianne en proue et une cocarde de parlementaire. « Il incarne le populisme d’extrème-gauche » avait marmotté Huchon pour juger Mélenchon « pire que Le Pen ». Que pensera-t-il de ce populisme de centre gauche ? Mais surtout cette charge contre l’oligarchie était censée viser uniquement le voyant et vulgaire Sarkozy, les parvenus davantage que les biens nés. Or elle semble aujourd’hui dénoncer DSK, l’autre candidat de l’oligarchie, celle des sondages et des grands médias, des patrons prudents désireux de se couvrir en cas de chute de leur candidat naturel comme on se protège en Bourse de la défaillance d’un débiteur par un CDS.

Ce n’est donc pas seulement le PS qui est orphelin mais tout le système de domination idéologique qui espérait se débarrasser du danger de révolution qu’il sent roder (nous sommes en 1788 titre l’éditorialiste du Nouvel Obs) en promouvant une gauche FMIsée.


A propos du FMI, il faut aussi mesurer l’impact international de cette affaire. Là encore le regard médiatique opère une sélection des angles et des faits. La question qui taraude la presse se résume à la réaction des marchés financiers. Le regard gagnerait à embrasser celle des peuples. Car c’est en vantant la science du Docteur Strauss-Kahn que les gouvernements des Etats européens tombés entre les griffes du FMI ont justifié leurs plans d’austérité. La plaisanterie à la mode en Grèce est que la femme de chambre est la première personne à avoir résisté au directeur du FMI. Cet humour grinçant peut en rester au stade de l’exutoire. Il peut aussi nourrir le sentiment de l’illégitimité de cette institution et par extension de ceux qui en font leur référence.

La physique moderne nous enseigne qu’un système complexe devenu instable (plus exactement métastable) est sensible à « l’effet papillon » : une infime variation des conditions initiales peut bouleverser sa course.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 11:05

NPA Front de Gauche

 

La décision d'Olivier Besancenot (lire le courrier qu'il a adressé au NPA ici) de ne pas se présenter à l'élection présidentielle de 2012 est arrivée comme un coup de tonnerre. Mais le ciel était déjà lourd d'orage. Face à ce que les commentateurs réduisent pour l'heure à « une bonne nouvelle pour Jean-Luc Mélenchon », il ne faut pas oublier que ce retrait manifeste d'abord l'échec d'une des seules tentatives (avec le Front de Gauche) menées au sein de l'autre gauche pour dépasser la situation lamentable de la présidentielle de 2007.


Je ne repartirai pas au combat avec une PME disait Besancenot au terme de cette épreuve physique et politique. En cela la création du NPA par les dirigeants de la LCR n'était pas seulement estimable. Elle était méritoire, quels que soient par ailleurs les choix stratégiques erronés qui ont fracassé ce projet. Le risque est donc grand qu'une mouvance de la gauche qui fut mise en mouvement par l'espoir qu'incarnait pour eux le NPA de construire un mouvement de gauche radicale élargi soit désormais mise en prostration. Si tel était le cas, cette pseudo « bonne nouvelle » ne ferait qu'effondrer un point d'appui supplémentaire pour l'action de gauche.


La responsabilité du Front de Gauche s'élargit en conséquence. Il lui faut aussi ouvrir un chemin à tous ceux qui ne se donnent pas pour horizon la compétition avec Lutte Ouvrière pour incarner l'extrême gauche traditionnelle. Dire cela n'est pas mépriser ce que ces courants apportent à la gauche mais respecter le verdict sur lequel a été fondé le NPA comme instrument pour dépasser l'incapacité de l'extrême-gauche à peser au cœur des événements. Il faut donc continuer plus que jamais à se tourner vers ces militants. L'union que nous leur proposons loyalement ne les ferait pas disparaître mais éviterait au contraire leur effacement. Une union parfaitement possible car comme le NPA le reconnaît lui-même, il n'y a aucun obstacle programmatique sérieux à notre regroupement.


http://www.npa2009.org/sites/default/files/images/rubon567-3d8d9-97070.jpgAinsi va notre chemin. Demain il serait bien possible que nous devenions sans l'avoir choisi dépositaires du projet d'une écologie politique de gauche qui inspira la partie la plus dynamique du mouvement écologiste dans notre pays. Avant d'avoir aussi à porter l'ambition socialiste d'une rupture avec le capitalisme proclamée à Epinay par Mitterrand mais enterrée par les dirigeants du PS en ces temps de commémoration qui sont davantage en cette matière des funérailles. Alors comment pourront-ils encore dire, spectre du 21 avril en main, que le Front de Gauche divise la gauche alors qu'il représente des sensibilités essentielles qui seraient menacées en son absence de disparaître de la scène ? Comment peuvent-ils prétendre que nous affaiblissons la gauche alors que nous mobilisons tant d'énergies pour le combat politique qui ne sont pas représentées par le point de vue dominant au PS, et a fortiori par la politique du directeur général du FMI ? D'ailleurs pendant que nous travaillons sans relâche à rassembler des rameaux essentiels de la gauche celui-ci laboure d'autres terres. Entre avocats d'affaires et visite de locaux de campagne dans le 16e, le voilà lancé à la conquête de l'oligarchie. L'homme a des arguments à faire valoir et la profondeur de la crise à droite est telle qu'un plan B peut apparaître inéluctable à certains. Déjà Lagardère a confié à un strauss-kahnien patenté la direction de sa radio Europe 1. Décidément cette élection ne ressemblera pas à la précédente. C'est aussi ce que nous rappelle le choix fait par Besancenot.

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 20:01

Que ne dit-on pas sur le co-président du Parti de Gauche ! Des raccourcis circulent, parfois http://www.jean-luc-melenchon.fr/imgs/jappuieb.pngmalveillants, parfois paresseux intellectuellement. Sa position d'acteur politique de premier rang sur la scène nationale l'expose particulièrement aux regards et analyses dans le meilleur des cas, le plus souvent aux caricatures et attaques destinées à l'affaiblir.

 

 

 

 

Jean-Luc Mélenchon est avant tout un dirigeant politique qui porte la parole collective de notre parti.

 

JLM-souriant.jpgSi Jean-Luc Mélenchon crée le débat et ne le fuit pas, s'il parle un langage franc, il est necessaire à celles et ceux qui voudraient mieux le connaître de se pencher sur le fond.

En effet, lorsque les interviews ou émissions permettent de développer, alors la théorie, l'analyse, l'intellectuel se met au service de la politique concrète via des propositions...

 

L'objectif de cet article est de mettre à disposition des émissions sérieuses, avec des débatteurs sérieux. Il est demandé à nos lecteurs juste l'effort de consacrer du temps à s'informer.

 

Pendant le repassage, en groupe ou dans un espace confiné, au lit, chacun-e son style pourvu que les décors de carton pate qui encloisonnent culturellement les choix politiques tombent.

 

Apprendre c'est être plus libre et pour que la situation de notre pays change vraiment, nous aurons besoin de citoyen-ne-s éclairé-e-s et donc libres !

 

Bonnes émissions et on en reparle, n'hésitez pas à utiliser les commentaires en bas de l'article !

 

  http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTwPc-sR2szjaQn2tBvMHLaTIB2SUtcmBycckNvAgyKFcYUfwfuentretien avec François Gauvin sur Histoire et Révolution

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcS6y4UAiJWP1_IqgPalGBEh0wwsQMSOo1vGobPZsrOQjwkHxTB8Jean-Luc Mélenchon : "La foi est une brûlure"

Laïcité, fin de vie, mariage des homosexuels, religion… Le candidat du Front de gauche détaille son engagement.

 

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQZ_-klsag6IXkShtyHk40Wk1mE2O2Qoef__QpaQAw_nTzobtPYMélenchon au congrès de France Nature Environnement le 28 janvier 2012 répondant à l'appel des 3000 lire l'article et visionner son intervention ici

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.lcp.fr/squelettes/images/logo.gif émission "DOCS AD HOC" de La Chaîne Parlementaire. Un journaliste a filmé en permanence JLM sur quelques semaines. Le montage final se concentre sur l'individu et trop peu sur les idées. Cela reste un documentaire intéressant par certains aspects qui montre un JLM plutôt naturel : vidéo ici

 

 

http://q.liberation.fr/photo/id/274289/r/03/02/w/459/m/1303115240Débat Jean-Luc Mélenchon - Jean-François Kahn au forum Libération - Ville de Rennes le 15 avril 2011 :

à visionner sur TV Rennes 35 Bretagne http://www.tvrennes35bretagne.fr/assets/templates/tvrennes/images/logo.png ici.


 

 

Débat Jean-Luc Mélenchon - Emmanuel Todd sur Arrêt sur Images le 15 avril 2011

http://www.relay.com/Covers/Bigs/24205.jpg
Débat Jean-Luc Mélenchon / Olivier Besancenot à l'initiative du magazine "Regards" le 03 avril 2011  à consulter ici.
Débat Jean-Luc Mélenchon - Jean-François Kahn au forum le 29 janvier 2011 aux états généraux du renouveau à Grenoble organisé par les journaux Marianne et Libération sur le thème "Qu'ils s'en aillent tous"
http://image.radio-france.fr/_c/img/logo/logo_franceinter.gif 
France Inter - émission "Là bas si j'y suis" de Daniel Mermet 26 et 27 Octobre 2010 - 2 émissions d'une heure :
Débat Jean-Luc Mélenchon - Marc Touati (économiste libéral) sur Arrêt sur Images le 30 avril 2010
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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 23:34
Forum national Front de Gauche
"l'agriculture est malade du capitalisme
le front de gauche propose une alternative"

Mardi 22 février 17h - 20h, salle des conférences de la Mairie de Bagnolet

  

Télécharger le tract Le Front de Gauche (Parti de Gauche, Parti Communiste Français, Gauche Unitaire) a décidé de construire avec les acteurs sociaux et les citoyens un « programme partagé » qu'il veut porter dans les élections de 2012.
Pendant le Salon International de l'Agriculture, il organise le FORUM NATIONAL POUR UN PROGRAMME PARTAGE SUR L'AGRICULTURE
Les responsables du Front de gauche dialogueront avec les invité-e-s de ce Forum sur les solutions possibles qui fonderont une alternative : souveraineté alimentaire des peuples, transition écologique, des prix rémunérateurs pour des paysans nombreux.


 

17h : Ouverture du Forum par Martine Billard (PG)
17h30 : Table ronde avec les représentants du monde agricole /
* Philippe Collin, Porte-Parole de la Confédération Paysanne
* Philippe Lucas, premier Vice-président de la Coordination rural
* Un représentant de la FNSEA
* Jean Mouzat, président du MODEF
* Freddy Huck, Secrétaire général de la fédération CGT agroalimentaire et forestière
Débat avec la salle

18h30 : Table ronde avec les représentants du mouvement syndical et associatif
* Aurélie Trouvé, Vice-Présidente d'ATTAC
* Un représentant de Coordination Sud
* Jérôme Dehondt, porte-parole de MIRAMAP (collectif national des AMAP)
* Un représentant du SNETAP-FSU
* Bernard Rolland, Secrétaire national de SUD-Recherche-EPST
Débat avec la salle

19h30 : Conclusion du Forum sur l'Agriculture par Christian Picquet (GU) et Pierre Laurent (PCF)

Télécharger le tract "Pour l'intérêt général, libérons l'agriculture du capitalisme


 

 

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 21:07

 

LETTRE AUX CITOYEN-NE-S DU CANTON DE GUERET SUD-EST

Guéret Sud-Est - La Saunière - Saint Laurent - Sainte Feyre

 

 

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Chères concitoyennes, Chers concitoyens,

 

Les 20 et 27 mars 2011, vous allez choisir votre futur Conseiller général.

  Pierre-et-Armelle.png

Nous sommes candidats à cette responsabilité : Pierre Auger (PG 23)en tant que titulaire et Armelle Jousseau-Gala (PCF 23) en tant que remplaçante.

 

Nous défendons tous deux le programme de Creuse Terre de Gauche, mouvement de gauche issu de Limousin Terre de Gauche créé aux régionales. Ce mouvement réunit le Front deGauche (Parti de Gauche et Parti Communiste Français), le Nouveau Parti Anticapitaliste, des mouvements alternatifs comme la FASE (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique ) et il s’élargit aux syndicats et aux citoyens.    

 

Pierre Auger  

Marié, 2 enfants, vivant en Creuse depuis 1976, je travaille chez Sauthon Industries à Guéret depuis 32 ans. J’y occupe le poste de directeur Qualité & Développement durable. Conseiller municipal à Sainte-Feyre de 1995 à 2008, j’ai participé activement au développement de ma commune. Vice-président chargé du Tourisme à la Communauté de Communes de Guéret Saint-Vaury, je me suis impliqué dans le développement du Parc Animalier des Monts de Guéret de 2001 à 2008. Cofondateur du Parti de Gauche, républicain et socialiste de conviction, je suis porte-parole du comité Creusois du Parti de Gauche. Investi dans le monde associatif en tant que Président de l’Office de tourisme des Monts de Guéret, je participe à la promotion de notre département.

 

Armelle Jousseau-Gala  

La Creuse : c’était la terre de mes vacances et, depuis 1974, mon lieu de résidence. D’abord sur le canton de Bourganeuf, où j’ai élevé mes 3 enfants, ensuite à Guéret de 1998 à 2007 où j’ai exercé, au Conseil Municipal, la fonction de déléguée à l’adjoint aux affaires sociales de 2001 à 2008. J’ai ensuite rejoint La Saunière, commune native de mon mari. Depuis de nombreuses années je suis engagée dans la vie politique au sein du Parti Communiste Français ainsi que dans le milieu associatif.

   

 Ces élections nous apparaissent importantes pour plusieurs raisons :

 

  • Ce sont les premières depuis le mouvement social pour les retraites, soutenu par 66 % des français-e-s,qui s'est opposé à la casse des retraites en 2010. Le gouvernement a maintenu malgré tout sa réforme injuste en allongeant l'âge de départ et la durée de cotisation.

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  • C’est un sondage grandeur nature avant l'élection présidentielle et les législatives.
  • C’est la dernière élection cantonale avant la mise en place de la réforme territoriale voulue par Nicolas Sarkozy.

Ces élections cantonales sont donc un rendez-vous électoral très important. Vous avez l'occasion de donner une sévère raclée à la droite et de changer le rapport des forces à gauche.

 

La cohérence est pour nous un principe, cette cohérence doit être développée au niveau municipal, départemental, régional et national. Nous voulons être la gauche par l’exemple.

 

Trouvez-vous beaucoup de cohérence chez le député conseiller général d'Ahun, qui prétend défendre les creusois et les creusoises lorsqu’il est en CREUSE alors qu'il vote les unes derrière les autres à PARIS toutes les réformes du gouvernement qui cassent nos services publics comme celui de la radiothérapie ?

 

Trouvez-vous beaucoup de cohérence chez ces élus du Parti socialiste qui prétendent refuser le barreau SNCF Limoges Poitiers (Ligne à Grande Vitesse) quand ils sont en CREUSE et qui votent son tracé et  son financement au Conseil Régional à LIMOGES,pour finalement s'y rallier contre l'intérêt des creusois.

   

Et que penser de la cohérence politique de Nicolas Sarkozy qui lors de ses voeux affirme avec force que le service public avec des secteurs comme la santé, l'éducation, les transports, l'énergie ou les activités postales sont des social » qui ont rendu la crise moins dure et plus courte alors qu’il casse avec son gouvernement ce modèle social à grands coups de réformes, de suppressions d'emplois équivalent à la fermeture d'une grande entreprise creusoise chaque année dans la Fonction Publique en Creuse.

 

  CTG.jpg

Pourquoi serons nous des élus différents ?

 

Vous recevrez notre programme par courrier postal mais il nous semble important de vous présenter quel est notre état d'esprit au moment où nous vous proposons de voter pour nous.

  • Nous sommes contre le cumul des mandats et nous sommes pour une limite dans le temps. Etre élu ne doit pas être une profession ! Si vous nous choisissez, nous nous consacrerons à notre mandat de conseiller général au service de la Creuse, à l'écoute des habitant-e-s et des élu-e-s des communes de Guéret, La Saunière, Sainte-Feyre et Saint-Laurent. Pour nous, un élu porte un mandat du peuple. Il en tire la force pour agir et s'appuie dans son action sur les compétences des techniciens sans en être dépendant.

  • Nous défendrons l’intérêt général et non les intérêts particuliers dans le cadre de positions cohérentes à tous les niveaux de notre démocratie en inscrivant nos actions locales dans les enjeux globaux et nationaux. Nous exigerons de l'Etat qu'il tienne ses engagements financiers vis à vis du département, notamment en demandant à inscrire au budget départemental, les sommes qui restent dues au titre de l'action sociale, de la décentralisation des collèges et des services de l'équipement...
  •  Nous sommes unitaires car nous travaillons à l’unité de la gauche alternative. Nous vous proposons un outil politique crédible, audacieux et solidaire, servez-vous-en !

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  • Nous rendrons compte de notre mandat car ce mandat venant des citoyens ne peut s’exercer sans eux !
  •  Nos valeurs sont nourries du partage des richesses, du respect de l'environnement, de liberté, de l'égalité des droits citoyens, de la fraternité entre les peuples. Elles nous guideront pour faire respecter votre vote dans le cadre des compétences du Conseil Général.
  • Nous continuerons de rassembler les forces progressistes, dans le but de faire entendre la voix de la gauche de transformation sociale. Celle-ci, fidèle et courageuse, ne se résigne jamais et ose par ses propositions rompre avec les logiques d'accompagnement d'un capitalisme si nuisible aux êtres humains et à notre environnement commun par ses mécanismes d’accaparement des richesses.

ste-feyre.JPGste-feyre9.JPG

A Sainte-Feyre le 02 mars 2011


EN CAMPAGNE :

 

Porte à porte, distribution de tracts, la campagne bat son plein :

LE 20/02 sur la commune de Saint-Laurent et ses 20 villages avec des militant-e-s d'origines diverses, on étudie la carte pour essayer de n'oublier personne !

 

campagne-Saint-Laurent.jpg

 

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