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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 17:11
UN BILAN PARTAGEUN BILAN PARTAGE
UN BILAN PARTAGEUN BILAN PARTAGEUN BILAN PARTAGE

UN BILAN PARTAGE

Benoit HAMON Ministre de F.HOLLANDE du 16 Mai 2012 au 25 Aout 2014

Arnaud MONTEBOURG Ministre de F.HOLLANDE du 16 Mai 2012 au 25 Aout 2014

Sylvia PINEL Ministre de F.HOLLANDE du 16 Mai 2012 au 11 Février 2016

Vincent PEILLON Ministre de F.HOLLANDE du 16 Mai 2012 au 31 Mars 2014

Manuel VALLS Ministre de F.HOLLANDE du 16 Mai 2012 au 6 Décembre 2016

UN BILAN PARTAGE

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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 17:23
Jean-Luc MELENCHON invité de Léa SALAME
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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 09:23
Valls candidat : De la guerre de Palais au Congrès du PS

Le non événement de la candidature de Manuel Valls est donc confirmé…

Le bilan du quinquennat qui était inassumable devant les Français par le Président le sera tout autant par le premier ministre qui en fut co-responsable.


Après la guerre de Palais entre le Président Hollande et son double Manuel Valls, les primaires annoncées ne promettent qu’un congrès du PS.


Manuel Valls prétend à la présidence de la France au moment même où les politiques néolibérales de Matteo Renzi, qu’il prenait en modèle, ont été massivement rejetées par les Italiens : un symbole de plus de son abyssal décalage avec les colères et aspirations du peuple.

Jean-Luc Mélenchon, qui fut l’opposant constant à la politique conduite par Valls et ses ministres, incarne plus que jamais le vote nécessaire et salutaire permettant d’éviter le duel FN/LR et ouvrir enfin un nouvel horizon avec le programme « L’avenir en commun » de la France insoumise.

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 10:13
Ils se morcellent, on fédère

Le paysage « réel » de l’élection présidentielle se dessine. Le week-end dernier a vu tous les espaces politiques se fragmenter un peu plus à l’exception notable du nôtre.

Pour emporter la primaire de la droite, François Fillon a en effet durci son programme sur le plan économique et sociétal. C’est un Sarkozy ++ qui l’emporte face à celui qui devait permettre à la droite de fédérer au-delà de son cœur électoral. Une fois le souffle médiatique atténué, on se rendra compte qu’un tel candidat, ultra-libéral et réactionnaire, divise en réalité un peu plus son « camp ». Les droites et le centre se répartissent en effet sur la ligne de départ entre Marine Le Pen, François Fillon, Emmanuel Macron (qui a d’ailleurs dès dimanche fait appel aux électeurs d’Alain Juppé), Dupont-Aignan et, sans doute, François Bayrou. Bien sûr le cœur de l’électorat de chacun correspond à des priorités différentes, par exemple sur l’Europe, mais chacun d’entre eux porte également des thèmes qui chevauchent ceux des autres : le programme économique de Fillon n’est sur le fond pas différent de celui de Macron, les sorties ultra-conservatrices et même identitaires du premier lorgnent vers les idées du FN en la matière. Dit autrement, il y aura dans les urnes non pas une addition mais un processus de vases communicants entre toutes ces candidatures. Le seuil pour se qualifier au second tour s’abaissera donc d’autant. Les raisons pour lesquelles François Fillon a ainsi remporté la primaire pourraient devenir celles de son échec devant le suffrage universel.

Les socio-libéraux paraissent toujours plus mal en point pour en profiter. D’une part chacun sent bien que la pente ultra-libérale sur laquelle s’engouffre Fillon a été dessinée par les lois El Khomri ou Macron. Les français sont dotées d’une mémoire politique, il sera donc difficile au candidat social-libéral, quel qu’il soit, de leur faire prendre des vessies libérales pour des lanternes sociales en quelques semaines. D’autre part, ce camp-là aussi se divise, comme en témoigne la candidature autonome de Sylvia Pinel du PRG et la bisbille de palais entre François Hollande et Manuel Valls dont on sent bien que sa mise entre parenthèses n’est que passagère.

En réalité, seule la candidature de Jean-Luc Mélenchon a démontré le week-end dernier sa capacité à fédérer davantage avec le vote en sa faveur des militants communistes après ceux d’Ensemble la semaine précédente. D’autres courants, mouvements ou partis suivront. Ce vote, inattendu après celui, contraire, de la convention nationale, est en effet un signe, le symptôme d’une réussite. Pour tous ceux qui veulent sincèrement donner une chance à une alternative avec le système, il est difficile de rester en dehors d’une dynamique qui s’enracine en profondeur dans le pays. Elle est d’autant plus intéressante que multiforme : toujours plus de signatures d’insoumis-e-s sur la plateforme (plus de 160 000), d’activités des groupes d’appui, de succès sur les réseaux sociaux (y compris du buzz incroyable fait autour de vidéos de plusieurs camarades de notre secrétariat national), de monde dans les fêtes et meetings à commencer par celui de Bordeaux avec Jean-Luc Mélenchon qui a vu des centaines de personnes ne pas pouvoir rentrer dans la salle de théâtre et rester deux heures durant dans le froid à écouter le discours du candidat. Le Conseil national du PG qui aura lieu ce week-end sera un nouvel épisode de cette mise en mouvement. Il montrera que le principal parti qui soutient la campagne France Insoumise entend toujours plus favoriser cette dynamique jusqu’à la victoire possible.

En cette sortie de primaire de la droite, Jean-Luc Mélenchon apparaît en effet comme le candidat nécessaire, le plus efficace, contre Fillon et plus globalement les droites. En raison avant tout de la différence de son programme « l’Avenir en commun » qui sort ce 1er décembre. Il est l’antidote le plus efficace au musée des horreurs libérales dont les médias nous ont gavé au cours des semaines qui ont précédé la primaire des Républicains. C’est dans ce programme avant tout que réside la capacité d’entraîner aussi ces millions de Français-e-s qui continuent, à juste titre, à se sentir étranger-e-s justement à la télé-réalité des primaires et plus globalement de ce cirque politicien.

Dans ce monde là, observez-le, on ne parle ni de l’environnement, ni du climat, ni du libre-échange, sauf pour répéter à satiété qu’il faut « s’adapter à la mondialisation » (entendez, lui sacrifier tout ce qu’il nous reste de modèle social), ni enfin de l’Union Européenne. L’extraordinaire tour de passe-passe qui a permis aux prétendants à la présidence française de contourner la question européenne pourrait vite se fracasser sur le mur des réalités : l’UE avance comme le Titanic le fit naguère. Le référendum italien du 4 décembre prochain peut, après le Brexit, constituer un nouveau coup de tonnerre. Certes il n’est apparemment pas question d’Europe dans la proposition soumise à référendum : les Italiens sont appelés à se prononcer sur une réforme constitutionnelle censée renforcer les pouvoirs du gouvernement au détriment des deux chambres afin de faciliter le travail de réformes de Matteo Renzi. Mais justement ce sont ces réformes, visant à aligner toujours plus l’Italie sur la politique libérale et libre-échangiste de Bruxelles, qui ne passent plus. En cas de victoire du non ce sont celles-ci, chacun le sent bien, qui seraient rejetées et Renzi avec. C’est pourquoi un Italexit est évoqué. C’est donc peut-être sous ces auspices que la campagne présidentielle française pourrait accélérer en janvier. Là encore, la solution différente portée par « l’Avenir en commun » d’un plan A (on sort des traités pour les renégocier de fond en comble), adossé à un plan B (on sort des traités pour appliquer des mesures unilatérales, y compris monétaires, et coopératives avec tous les autres Etats qui voudraient rompre sur les mêmes bases que la France) pourrait bien se faire un chemin dans le débat démocratique comme l’issue la plus naturelle et réaliste à la crise rampante que subissent tous les peuples européens. Et rendre toujours plus nécessaire le vote Jean-Luc Mélenchon.

Eric Coquerel
Coordinateur politique du Parti de Gauche

 

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 10:52
L'ULTIME RENONCEMENT DE HOLLANDE!

La déclaration de non candidature de François Hollande à l’élection Présidentielle marque l’ultime renoncement d’un quinquennat qui les collectionna.

Le renoncement à combattre la finance, à renégocier les traités européens, à augmenter le SMIC, à engager les transitions énergétiques…

Ce quinquennat fut également celui de grandes régressions, sur l’âge de la retraite, sur la casse du code du travail, sur nos services publics, d’atteintes à nos libertés fondamentales.
Ce bilan inassumable par Hollande le sera tout autant par n’importe lequel des candidats issus des primaires du PS.

Jean Luc Mélenchon, qui fut l’opposant constant à cette politique est bien le seul candidat qui puisse éviter le duel FN/LR et ouvrir enfin un nouvel horizon "L’avenir en commun" de la France insoumise.

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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 12:31
LA DROITE C'EST DE PIRE EN PIRE!
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16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 16:15
Jean-Luc Mélenchon, un vote toujours plus nécessaire

L’élection de Donald Trump est un terrible coup de semonce.

Cette fois, il ne s’agit plus d’un pays à l’impact mineur dans le concert international : un extrémiste de droite vient de prendre la tête de la première puissance mondiale. Impossible de penser que l’élection d’un milliardaire raciste, sexiste, climato-sceptique, dangereux pour les libertés, dont le programme prévoit de tailler dans les rares mécanismes de solidarité publique existants, de favoriser fiscalement les riches, d’abolir toutes les règles de régulation de la finance, n’aura pas des conséquences au-delà des seuls Etats-Unis. Et pourtant, Trump sera parvenu à se faire passer pour un candidat anti-système face à une technocrate apôtre du libre-échange et liée à l’oligarchie financière. Il aura mobilisé sur son nom l’électorat le plus réactionnaire mais aussi des laissé-e-s pour compte du néo-libéralisme. Ces dernier-e-s auront pris pour argent comptant ses critiques du libre-échange, comme l’assurance d’une meilleure protection vis-à-vis de la concurrence mondialisée. Il n’est pas surprenant que l’Etat qui a fait basculer définitivement le scrutin, la Floride, ait été l’épicentre de la crise financière et boursière des sub-primes, laissant des centaines de petits propriétaires dans la misère. En cela Trump est bien un symptôme hideux de l’impasse dans laquelle nous entraîne le capitalisme globalisé. Toujours plus en nombre, les peuples lui cherchent une issue. Comme celle incarnée en France par Marine Le Pen, celle de Trump est identitaire, autoritaire et xénophobe. Mais elle a surtout gagné par défaut : Trump n’a pas drainé sur son nom l’ensemble des classes populaires, loin de là, puisqu’au final près d’un électeur sur deux se sera abstenu. Beaucoup de celles et ceux qui s’étaient mobilisé-e-s pour Obama et plus encore derrière Bernie Sanders n’ont juste pas jugé bon de se déplacer pour sauver le clan Clinton.

Car cette défaite est aussi celle, définitive, de la « 3ème voie » social-libérale justement ouverte dans les années 80 par les Clinton avec Blair ou Schroeder.

Le Brexit et le triomphe de Corbyn à la tête du Labour en Grande-Bretagne ont marqué un échec sans retour pour les héritiers de Blair ; celui, sans appel, de Hillary Clinton en est l’écho outre-Atlantique. A ces chutes hautement symboliques, s’ajoutera en 2017 celle, prévisible, quelle que soit sa forme, de François Hollande qui fut l’un des principaux entristes de cette ligne dans le parti d’Epinay. Doit-on rappeler qu’en 1985, il rédigea avec ses amis « transcourant », Sapin et Le Drian déjà, « La Gauche bouge », qui appelait à la fondation d’un parti démocrate à l’américaine ? Tous ceux-là, pour avoir décidé d’accompagner le capitalisme mondialisé faute de vouloir le combattre, auront participé à le présenter comme un paradigme naturel et indépassable. Au final, ils auront été mangés tout crus, digérés et assimilés par le système au point d’en être devenus ses dévots. Et ils auront entraîné toute la social-démocratie avec eux.

Qui s’étonnera que lorsque ce système vacille, ces gardiens du temps s’écroulent avec ? Leur seule stratégie devant le précipice qui s’ouvre devant eux ?

Proposer de les accompagner dans le vide comme Cambadélis appelant une fois de plus à l’unité de la « gôche » après la victoire de Trump. Soit au final de suivre le même mécanisme qui aura vu Bernie Sanders soutenir Hillary Clinton. La victoire de Trump est aussi le résultat d’une démocratie atrophiée par son bipartisme, malade de son système censitaire mais aussi de celui des primaires qui en forçant à un choix binaire et trompeur n’aura pas permis à Bernie Sanders de se présenter alors que lui, aurait pu l’emporter face à Trump.

C’est donc au moment où ce système est en crise aux USA, que les partis du système ont décidé de le dupliquer en France pour assurer leur domination institutionnelle.

L’actuel « spectacle » offert par la primaire de la droite et promis par celle du PS montre d’ailleurs que la pente est prise. Sans guère d’originalité, les voilà qui singent même le jeu de rôle américain. Ex Président de la République, ex Premier ministre, ex Ministre de l’intérieur, politicien des beaux quartiers depuis tout petit, co-auteur du dernier traité européen avec Mme Merkel, Sarkozy joue la victime du système pour espérer coiffer Juppé sur le fil. Plus la proximité idéologique est grande, et elle l’est presque totalement entre les candidats LR, plus l’outrance verbale et les affrontements de personne augmentent. Au PS, la machine à consensus mou que nous avions dénoncée tourne à plein. Voilà que Montebourg affadit son discours : les salaires ? On ne les augmentera que si l’UE est d‘accord. La loi El Khomri ? On peut bien imaginer des règles différentes selon la taille des entreprises. Mélenchon ? Son programme est trop radical pour espérer un quelconque accord. Jusqu’à la vulgarité machiste qui s’invite, comme elle l’a été régulièrement pendant la campagne américaine. Ainsi François Kalfon, directeur de campagne de Arnaud Montebourg, qui se lâche : « Arnaud est le type dont rêvent les femmes pour un amour d’une nuit d’été. Il faut parvenir à ce qu’elles rêvent de lui pour acheter une maison Phénix et y élever des enfants ». Un symptôme primaire, c’est le cas de le dire, dont on aurait tort de n’y voir qu’un dérapage isolé : pour ces gens-là, dans la 5ème République finissante, la démocratie se prend « à la hussarde », dans les mêmes règles que celles du marché roi.

Seulement cela ne marche plus. On a déjà la certitude que cela ne marchera pas pour les partis de l’actuel gouvernement dont il paraît impossible que le représentant, Hollande ou un autre, se qualifie pour le second tour.

Voilà pourquoi, le vote Jean-Luc Mélenchon apparaît toujours plus nécessaire par sa singularité.

Le programme « L’avenir en commun » le distinguait déjà de tous les candidats qui peuvent prétendre remporter l’élection : Jean-Luc Mélenchon est le seul à s’engager pour la 6ème République, pour la rupture avec le libre-échange (à commencer par l’engagement à ne pas ratifier le CETA et TAFTA et à mettre la sortie des actuels traités comme préalable à toute renégociation de l’UE), pour un partage du travail et des richesses, sur les moyens d’une véritable transition énergétique par la planification écologique ou encore sur l’abrogation de la loi El Khomri.

Depuis l’élection de Trump, le vote Jean-Luc Mélenchon apparaît comme toujours plus nécessaire. Il est en effet le seul à s’opposer à la fois à l’importation d’une mauvaise copie du marketing électoral US, à être favorable à une politique internationale indépendante des USA et de l’OTAN, aujourd’hui plus urgente que jamais, et à proposer une alternative franche et progressiste au système. Jean-Luc Mélenchon est au final le vote nécessaire pour éviter pareille contagion en France. Le seul à pouvoir éviter un second tour entre la droite et l’extrême-droite en 2017.

Eric Coquerel
Coordinateur politique du Parti de Gauche

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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 16:18
FETE DE LA CREUSE INSOUMISE
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23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 09:19
LE TOURNANT !

Le succès de la convention de la France Insoumise qui s’est tenue à Lille les 15 et 16 octobre marque indéniablement un tournant politique majeur dans la campagne présidentielle. La présence de Jean Luc Mélenchon au second tour devient une hypothèse plausible tandis que la société craque inexorablement plus profondément.

 

Souligné par l’ensemble de la presse (une fois n’est pas coutume !) la réussite de la campagne mouvement est incontestable. Avec ses 1000 participants à parité de genre, dont les deux tiers furent tirés au sort parmi les 135 000 soutiens, les deux jours se sont déroulés présentant une diversité des prises de parole à l’image de tant d’insoumissions qui traversent le peuple que nous entendons fédérer. La parole fut donnée entre autre en direct ou via vidéos à la fois à Emeline Broequerelle, la postière victime d’un AVC et méprisée par une direction inhumaine ; à Jérôme Pimot, livreur à vélo en lutte contre l’ubérisation ; ou encore à Dounia Faresse de Grigny, pour dénoncer l’indignité dans les quartiers populaire s où les appartements sont contaminés par les punaises de lit ; à Lionel Buriello, syndicaliste d’Arcelor Mittal contre la casse de l’industrie et de ses emplois ; à Christelle Carré pour un témoignage poignant sur les conditions de vie si précaires de nombre de mères isolées ; ou encore à Christian Velot, biologiste engagé dans la lutte contre les OGM et les pesticides ; à Françoise Verchère, figure de la lut te contre Notre Dame des Landes ; ainsi qu’à des responsables politiques de partis ou groupements qui soutiennent la campagne comme le Parti de Gauche.

 

La fierté collective de cette étape est là : l a France Insoumise s’est rencontrée autour de son programme adopté en amont, « l’A venir en commun », et le vote par les présents comme par nombre d’internautes des 10 mesures prioritaires. Parmi elles, le refus des traités de libre-échange TAFTA et CETA, l’abrogation de la loi El Khomri, la convocation de la constituante, un Plan A et un Plan B pour faire sauter le verrou européen, ou encore l’inscription d’une « règle verte » dans la Constitution. De premières personnalités du mouvement social, de la culture, des lanceurs d’alerte ont annoncé également publiquement leur engagement comme futur-e-s candidat-e-s titulaires ou suppléant-e- s aux législatives. Parmi toutes les innovations de ce temps fort de campagne, prenons conscience que le streaming de la convention a été suivi en direct par 2000 à 7500 personnes. L’ensemble des vidéos ont fait 300 000 vues dont 160 000 pour le discours de Jean-Luc Mélenchon. La France Insoumise a d’ores et déjà ses propres médias !

 

Conscients que la plateforme numérique n’est qu’un outil et que la révolution citoyenne doit s’ancrer dans les collectifs humains patiemment construits sur les terrains tant locaux que sectoriels et thématiques, le week-end fut également un temps d’échange sur les pratiques au service de la campagne. Et d’ores et déjà se prépare l’étape d’après. Celle de l’approfondissement du programme dans des livrets thématiques impliquant le plus largement nombre d’acteurs, citoyen-ne-s, syndicalistes, associatifs, intellectuels. Celle des assemblées des insoumis par circonscription pour préparer la double échéance électorale présidentielle et législatives avec l’ambition de s’approprier pleinement les méthodes de l’éducation populaire. Celle, d’abord et avant tout de la mise en mouvement du plus grand nombre jusqu’à l’élection !

 

Les retombées sont immédiates. La candidature de Jean Luc Mélenchon apparaît comme la plus crédible face à la droite et l’extrême droite. Les instituts de sondage la placent dorénavant bien devant celles de Hollande et de Montebourg et soulignent sa constante progression. La compétition des 7 affreux candidats LR, à celui ou celle qui sera le plus libéral ou le plus réactionnaire, comme la révolution de palais qui touche Solférino après la sortie du livre des confessions du monarque Hollande, donnent un spectacle d’un haut niveau de déconnexion de cette caste politique avec la crise profonde qui travaille le pays. Les primaires d’EELV ne font que confirmer également la disqualification immédiate de celle qui paye sa participation au gouvernement.

 

Pendant ce temps le pays craque en profondeur dans tous ses secteurs. C’est le cas de la santé, où les professions libérales convergent avec les agents de l’Hôpital public pour dénoncer la souffrance au travail, secteur frappé par une augmentation des suicides, induite par les politiques d’austérité et la soumission de la santé à la logique comptable et aux mutuelles et assurances privées. C’est le cas des médias , comme le révèle la grève à i-T élé, qui va bien au-delà du refus de la venue de Morandini et dénonce la soumission de la chaîne aux intérêts du groupe de Canal P lus et de Bolloré, les suppressions de postes, le mépris de leur déontologie, l’absence de projet éditorial de la chaîne et de respect de l’indépendance de la rédaction. C’est le cas également de la police, où le ras-le-bol des sous effectifs et des heures supplémentaires ne leur est plus acceptable, comme de voir leur intégrité physique en danger alors qu’on les somme, comble de l’absurdité, de surveiller des caméras de vidéo surveillance ! Bien sûr ces manifestations charrient d’autres thèmes critiquables notamment contre la justice, bien sûr le FN y joue manifestement un rôle, bien sûr on ne peut tolérer de v oir des policiers armés défiler… reste que ces protestations ne sauraient être réduites au poids de l’extrême droite, certes réel dans la profession, car nombre de policiers attachés à la police républicaine y participent également. Cette mobilisation révèle à quel point, sous des formes diverses dont certaines peuvent nous inquiéter, le consentement à l’autorité de l’Etat est en train totalement de vaciller dans l’ensemble de la société.

 

Mais le gouvernement n’a cure de tout cela et poursuit la publication des décrets d’application de la loi travail que nombre d’entreprises ont d’ores et déjà anticipé, remettant en cause les libertés syndicales, supprimant des emplois ou dégradant fortement les conditions de travail et les horaires. La répression des syndicalistes se poursuit, à l’instar du refus de la relaxe pour les 8 de Goodyear. Le gouvernement poursuit sa cacophonie sur Notre Dame des Landes et enterre une promesse de plus sur la taxation du charbon.

 

Enfin, comment le peuple pourrait-il poursuivre sa confiance en ceux qui piétinent l’indépendance de la France dans des alliances indécentes alors que le ministre Le Guen est accusé d’une affaire de corruption des plus sordides, car liée au Qatar, qui comme les m onarchies du Golfe, soutiennent avec finance et armement des groupes djihadistes, ceux là-même qui ont assassiné les nôtres ?

 

La confiance dans la candidature de Jean- Luc Mélenchon, elle, vient de franchir un nouveau seuil de crédibilité. Ce vote utile s’installe, patiemment, comme le recours pour éviter le duel droite / extrême droite et dessiner en positif enfin un nouvel avenir en commun !

 

Danielle Simonnet
Co-coordinatrice politique

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 09:40
CREUSE L'INSOUMISE !

 

Deux groupes d’appui à la proposition de candidature de Jean-Luc Mélenchon viennent d’être créés en Creuse un à Guéret et l'autre à Felletin.

 

Si vous souhaitez rejoindre l'un de ces groupes vous pouvez le contacter, par mail, à l'une des adresses suivantes:

 

jlm2017.gueret@gmail.com pour Guéret

et

jlm2017.felletin@gmail.com pour Felletin

 

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