Elle révèle l’impasse du modèle esclavagiste de l’ubérisation
Ce jeudi, les taxis ont entamé leur troisième journée de mobilisation pour protester contre la concurrence déloyale engendrée par le développement des VTC.
"L’ubérisation" de la société ne peut être que néfaste pour les salariés.
Le gouvernement, devant la colère des chauffeurs de taxis, avoue que la loi n’est pas appliquée, en s’engageant à donner plus de moyens pour qu’elle le soit.
Il reconnaît également que la concurrence actuelle n’est pas “saine”. Mais concrètement, il se cantonne à nommer un médiateur !
La colère des taxis contre Uber révèle l’impasse du modèle esclavagiste d’ubérisation, qui impose un enfer social aux travailleurs, pour un paradis fiscal pour les actionnaires de la plateforme. Macron a choisi son camp, en cohérence avec la volonté gouvernementale de casser le code du travail et de servir la finance.
Il est au contraire urgent de réguler, de légiférer et de soutenir les coopératives de taxis.
Vendredi 29 Janvier 2016
Danielle Simmonet - Co-coordinatrice politique